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Quand on pense à une grande routière on imagine directement les Audi, Mercedes, VW, Skoda et autres berlines haut de gamme allemandes. Mais si on y regarde bien, il y en a pleins d’autres sur le marché, souvent moins chères et tout aussi efficaces. C’est bien le cas de notre Alfa Romeo Giulia d’essai. En effet, si on la croise moins souvent que ces dernières sur nos routes, elle possède également certains atouts qui en font une excellente routière. Développons cela !



Essai Alfa Romeo Giulia Super
Le 2.2l diesel passe de 136 à 160ch
Une fois n’est pas coutume, nous avons eu à notre disposition, un modèle d’essai relativement basique. En effet, notre Alfa Romeo Giulia Super d’essai était équipé du moteur 2.2l diesel turbo développant 136ch et muni d’une boite automatique à 8 rapports. Il s’agit là de la plus petite puissance disponible pour cette voiture. Et encore, à l’heure où nous écrivons ces lignes, ce modèle n’est plus disponible en Belgique. En effet, il a été remplacé par le modèle 2.2l diesel développant 160ch et toujours muni d’une boite automatique à 8 rapports. Le prix de base est quant à lui resté quasiment le même, à 1500 € près.


La Giulia, une berline bien équipée
Quand on parle d’une voiture basique, on a tendance à tout de suite penser qu’elle va manquer de beaucoup de petites options qui sont devenues monnaie courante à l’heure d’aujourd’hui sur à peu près tous les modèles. Eh bien, la surprise n’en fut que plus grande de trouver une voiture déjà bien complète avec les quelques options dont elle disposait. Certes nous n’avions pas de gadgets surprenants dans cette Giulia mais l’essentiel était là, dans les quelques 8000€ (HTVA) d’options. Notamment :
- Le keyless entry,
- Le cruise control adaptatif,
- Le control d’angle mort,
- Le maintien de ligne,
- Les phares directionnels,
- Les grands phares xénon automatiques,
- Les sièges avant, les gicleurs de lave glace et le volant chauffants
- La caméra de recul et les détecteurs de stationnement avant et arrière
- Le système de reconnaissance des panneaux de signalisation
- L’assistant d’embouteillage
- Le détecteur de somnolence



Ajouter à cela, nous avions une superbe finition intérieure claire avec boiserie qui donne un sentiment d’espace de de sérénité. Certes, la finition du tableau de bord se veut plus sobre et moins chic et celui-ci devrait être remis au gout du jour, surtout au niveau de l’écran central. Au niveau de l’assise, cependant, les sièges sont confortables, on trouve rapidement une bonne position de conduite et la visibilité périphérique est bonne. Seules les places arrière sont un peu petites pour les gens de grande taille, surtout au niveau de la tête vu que c’est une berline. Le coffre quant à lui, reste de taille correcte pour une voiture de ce type.




Une conduite souple !
Une fois parti sur la route avec cette Alfa Giulia, on ressent tout de suite un facilité de conduite et un bon confort. La visibilité est bonne et la voiture est facile à manier malgré ses arrondis. D’autre part, la boite automatique à 8 rapports comprend rapidement les demandent du conducteur et sélectionne le bon rapport. Seul bémol à lui reprocher, elle a parfois un temps de latence au démarrage lorsque l’on appuie sur la pédale d’accélérateur. Au niveau du moteur, ce 2,2l diesel se veut très coupleux à bas régime et très souple si bien qu’on roule une bonne partie du temps sous les 2000 tr/min. En poussant un peu, on ressent bien que sa meilleure plage se situe entre 1500 et 3000 tr/min, après il s’essouffle un peu.
L’alfa Romeo Giulia en 136ch est-ce suffisant ?
Finalement, les 136ch de cette Giulia font très bien l’affaire pour rouler tous les jours même s’ils n’apportent pas vraiment d’agrément ni de sensations de conduite. En effet, ce moteur est suffisant pour s’insérer dans le trafic mais n’est clairement pas taillé pour rouler sportivement. Comme cette version n’est plus au catalogue belge, ce point ne peut être qu’améliorer avec la version 160, 190 ou 210ch disponible. D’autre part, son bruit rauque et claquant rappelle un peu les vieux blocs diesel et empiète sur le confort des passagers. Enfin, au niveau de la consommation, au cours de notre essai nous avons consommé une moyenne de 7,2l aux 100 kms avec un minima à 6,5l sur autoroute. Au vu des blocs 2l diesel concurrents qui consomment +- 1l de moins, nous espérions mieux pour une berline diesel de ce genre même si ce n’est pas mauvais.



Ressenti de la Giulia essayée
Pour terminer, cette Alfa Romeo Giulia Super se veut être une bonne alternative aux berlines routières allemandes. Elle dispose d’un bon équipement, d’un grand confort et elle avale les kilomètres sans broncher. Sa direction très directe joue d’ailleurs en sa faveur pour donner une certaine sensation de sportivité et palier un peu le manque du moteur.
Prix Alfa Romeo Giulia
Au niveau des tarifs, notre modèle d’essai vaut 39 349€ contre 40 750€ TVAC pour le modèle 160ch actuel. A cela, il faut ajouter les quelques options, ce qui nous donne une Giulia essayée à 49 254€ TVAC.
Taxes Alfa Romeo Giulia 2.2l diesel 160ch
Bruxelles | Wallonie | Flandre | |
Taxe de mise en circulation | 1239€ | 1239€ | 621,83€ |
Taxe de circulation annuelle | 446,03€ | 446,03€ | 482,01€ |
Eco malus | / | 0€ | / |
Résumé Alfa Giulia essayée
Les + | Les – |
Bonne routière | Tableau de bord ancien |
Bon confort général | Moteur poussif |
Beau design | Consommation élevée |
