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Arrivé sur le marché en 2017 en coupé, mais en cabriolet en 2020, le LEXUS LC (LC pour Luxury Coupé) a été légèrement amélioré en 2021. Il est disponible avec 2 motorisations. La version LC 500h est un coupé équipé d’un moteur hybride V6 Multi-Stage de 3,5 litres tandis que le LC 500, disponible en coupé ou en cabriolet est équipée d’un V8 de 5.0 litres. Notre véhicule d’essai était une série limitée « Edition Hokkaido » 500h hybride du coupé, arrivée sur le marché au printemps 2022 qui allie le plaisir du grand tourisme au luxe d’un véhicule d’exception.






PRESENTATION DE CE LEXUS LC 500h HYBRID « EDITION HOKKAIDO » :
Ce superbe coupé 2+2, qui repose sur la plate-forme Global Architecture-Luxury (GA-L) de Lexus comme la LS, s’inspire de l’île volcanique de HOKKAIDO au Nord du japon avec un très luxueux habitacle habillé de noir et de rouge bordeaux afin de plonger le conducteur et le (ou les) passager(s) dans une ambiance exclusive. Ce coupé GT est le haut de gamme de la marque de luxe de Toyota. D’un design élégant, original et très osé, il a été développé sur cette île d’Hokkaido qui est réputé pour ses volcans, mais, qui accueille, aussi, le terrain de démonstration de Lexus Shibetsu, où d’incroyables véhicules comme la supercar LEXUS LFA ont été développés pour être parmi les véhicules les plus confortables tout en étant proche de la perfection. C’est donc, ici, que le Lexus LC a été soigneusement mis au point par les pilotes maîtres « Takumi » de Lexus.





Limitée à 40 exemplaires par type de carrosserie en Europe, cette « Edition Hokkaido » allie un extérieur résolument dynamique à un raffinement de grand tourisme. Notre Lexus LC 500h, qui portait le numéro 19, était de couleur Radiant Red, avec des jantes en alliage de 21 pouces avec une calandre et une décoration exclusives noires. Les phares étaient à LED et les feux arrière de style « afterburner ». Le moteur V6 de 24 soupapes a une cylindrée de 3456 cm³ et une puissance de 299 ch (220 kW) à 6600 tr/min avec un couple de 350 Nm à 5100 tr/min. Le moteur électrique est de type Synchrone à aimant permanent. Il a une puissance de 179 ch (132 kW) avec un couple de 300 Nm. La puissance totale de ce système hybride Multi-Stage est ainsi de 359 ch (264 kW). Une boîte de vitesse automatique du Système Multi-Stage Hybride à 10 rapports envoie la puissance aux roues arrière.





Bien sûr, l’habitacle est très luxueux, raffiné et habillé de matériaux très premium. La planche de bord, qui vient d’être modernisée, reçoit un nouvel écran tactile central de 12,3 pouces au lieu de celui de 10 pouces des versions précédentes, seul petit bémol il est contrôlé par un pavé tactile, peu pratique, utilisé sur de nombreux modèles, mais que Lexus a déjà commencé à abandonner. Il peut, aussi, comme le système média désormais fonctionner via la commande vocale « Hey Lexus ». De son côté, le système de navigation utilise le « Cloud » afin d’afficher les données en temps réel et la compatibilité avec Apple Carplay peut se faire sans fil, mais malheureusement pas celle avec Android Auto. Il y a aussi plus d’aides à la conduite. Il va sans dire que les sièges sont très confortables aux places avant et que les places arrière peuvent servir de dépannage ou pour des personnes de petite taille. En effet, les grands auront leurs genoux dans les sièges avant et leur tête dans le carreau. Il sera donc quand même difficile de voyager avec 4 adultes. Le coffre, n’est pas très grand avec ses 172 litres et l’accessibilité y est moyenne. A ce niveau-là, le coffre de la Toyota Supra fait mieux, et se veut d’ailleurs être un des meilleur de cette catégorie si pas le meilleur.









EN ROUTE AVEC CE LEXUS LC 500h HYBRID « EDITION HOKKAIDO » :
A bas régime, le moteur est très discret et comme toutes les hybrides nous démarrons en mode électrique. Bien sûr, rapidement, le moteur thermique prend la relève et les deux fonctionnent en harmonie comme nous pouvons l’observer sur l’écran central. Cependant, lorsque nous enfonçons franchement l’accélérateur, non seulement, notre Lexus accélère vivement, mais le son de son V6 est assez agréable pour un moteur de ce type sans être exceptionnel non plus. Bien sûr, Lexus a tenu, avant tout, à faire un véhicule luxueux, confortable et performant, mais n’est pas une sportive comme peut l’être une Porsche. D’ailleurs Lexus n’a pas jugé bon de l’équiper d’un différentiel arrière autobloquant, ce qui est une grosse erreur pour l’agrément de conduite en conduite sportive selon nous ! Ce LC 500h est fait pour le marché américain où, en général, la conduite est plus « cool » qu’en Europe. Sur route, le LC 500h se montre équilibré pour une conduite sereine avec une très belle accélération linéaire, une excellente maniabilité malgré ses 4,77 m de long et son 1,92 m de large et une très grande stabilité en virage. Sur autoroute, il est, avant tout, confortable et peut se montrer très rapide tout en restant très sûr avec des freins parfaitement calibrés. La vitesse de pointe étant de 250 km/h et on peut passer de 0 à 100 km/h en 5,0 secondes ce qui n’est pas courant pour un full-hybride (auto-rechargeable).





LA CONSOMMATION ET LE PRIX DE CE LEXUS LC 500h « Hokkaido Limited Edition »
Au cours des quelques 450 km que nous avons parcourus, nous avons consommé une moyenne de 9,3 l/100 km avec des émissions de CO2 de 184 g/km. Ce qui est très correct pour un véhicule très performant de ce gabarit et de ce poids : 2015 kg à vide à 2445 kg en charge. Du côté du prix notre LEXUS LC 500h full hybrid « Hokkaido Limited Edition » coûtait 128.290 Euros TVA incl. Alors que la version courante est vendue à 119.520 Euros.






LES TAXES :
Bruxelles | Wallonie | Flandre | |
Taxe de mise en circulation | 4957,00€ | 4957,00€ | 1208,54€ |
Taxe de circulation annuelle | 1797,97€ | 1797,97€ | 1806,44€ |
Eco malus | / | 0€ | / |
Les + | Les – |
Design sportif et luxueux Habitacle très premium Hybride à caractère sportif Comportement très sûr et confortable Consommation correcte | Prix et taxes Ecran central un peu petit Coffre trop petit Places arrière étriquées Poids important Pas vraiment sportive |
LUC VANDERSLEYEN
Mise en page : Nicolas Vandersleyen
