Luc Vandersleyen
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Alfa Romeo propose son SUV Stelvio depuis 2017, mais déjà en 2020 il a été remis à jour notamment au niveau des aides à la conduite et du système multimédia. Il a aussi reçu un nouvel écran tactile de plus grande taille qui a maintenant 8,8 pouces. En revanche, il n’y a pas de compteurs digitaux, d’affichage tête haute ou de caméra à 360°. Rappelons qu’il emprunte la plateforme de la Giulia, mais avec 6 cm de plus et une hauteur supérieure de 20 cm. Il est donc assez imposant avec ses 4,70 m de long, ses 1,96 m de large et ses 1,68 m de haut. 

Dans cette finition « Veloce », il reçoit un habitacle plus luxueux garni de matériaux de grande qualité puisqu’il dispose de la sellerie et planche Pleine Fleur, en option. La position de conduite est excellente avec un volant qui tombe bien en mains, mais les sièges eux-mêmes pourraient être plus confortables. La place aux places avant est généreuse et un peu plus mesurée à l’arrière où il sera difficile d’emmener un 5ème passager. Par contre, le coffre est de bonne capacité avec 525 l qui peuvent passer à 1600 litres en rabattant les dossiers des sièges arrière. La visibilité est excellente vers l’avant, mais moins évidente vers la droite ou vers l’arrière avec le toit qui descend un peu trop et ne laisse qu’une toute petite lucarne. De plus, la caméra de recul n’est pas précise et il faudra un peu d’habitude pour les manœuvres de stationnement.

Notre Stelvio était équipé du plus puissant des moteurs diesel, un 2.2 litres 4 cylindres de 210 ch et 470 Nm avec boîte auto à 8 rapports qui transmet la puissance aux 4 roues. En fait le système privilégie le train arrière et le train avant ne fonctionne qu’en cas de nécessité. Dès la mise en route, le moteur diesel se montre très présent jusqu’à ce qu’il soit à température. Ce n’est pas tant le bruit qui est désagréable, mais plutôt ses « claquements ». Sur la route, on ne l’entend plus, mais les bruits de roulement et de vent l’ont remplacé. Il n’empêche que le Stelvio se montre très dynamique, surtout avec son « Pack Performance » qui comprend la suspension active, le différentiel à glissement limité et les palettes au volant. La boîte automatique, elle aussi, fonctionne parfaitement. La direction est très précise et le roulis est bien maîtrisé tandis que l’amortissement est excellent. 

Sur route sinueuse on se trouve presque au volant d’une sportive tant elle enfile les virages avec facilité malgré son gabarit et son poids : plus de 1900 kg. Il est vrai qu’elle porte le nom d’un célèbre col des Alpes italiennes qui ne compte pas moins de 48 virages serrés ! En revanche, hors des sentiers battus, elle sera rapidement limitée par sa garde au sol et ses angles caractéristiques peu favorables. De plus, son système de traction intégrale ne comporte pas de traction contrôle et rien n’arrête la roue qui se met à patiner…

Du côté de la consommation, nous sommes restés entre 7,1 et 7,3 litres/ 100 km sur route et autoroute, mais à près de 8 litres/100 km en ville, ce qui reste correct pour un véhicule de cet taille. Du côté du prix cette version diesel 2.2 l de 210 ch Veloce Q4 coûte 57.490 Euros, ce qui reste assez raisonnable par rapport à la concurrence. Bien sûr, nous avions pour 11.350 Euros d’options dont quelques une coûteuses comme la Sellerie Pleine Fleur à 1.100 E, le toit ouvrant électrique à 1.700 E, le Pack Performance à 2.600 E, le système Audio Harman/Kardon à 1.500 E ou le Pack confort à 650 E. Le montant total de la Stelvio essayée est donc de 68.840 euros

En conclusion cette Alfa Romeo Stelvio diesel 2.2 210 ch Veloce Q4 se montre assez sobre, très dynamique, accueillante pour 4 personnes avec un style « italien » très réussi et proposée à un tarif relativement abordable.      

LUC VANDERSLEYEN

Mise en page : Nicolas Vandersleyen

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