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Présenté à Paris en 2014 pour remplacer le Freelander, mais aussi pour créer une gamme « Discovery » à côté de la gamme « Range Rover » et en attendant celle des « Defender », le Discovery Sport est arrivé aujourd’hui à mi-carrière. Plus d’un demi-million d’exemplaires ont été produits. Il était, donc, temps de le rajeunir en adoptant la plateforme du Range Rover Evoque (Premium Transverse Architecture). Il reçoit aussi, comme ce dernier, des moteurs –essence et diesel- équipés de série d’une hybridation lègère de 48V.

Au niveau extérieur, la face avant a été redessinée avec de nouveaux feux à diodes (LED) et des ouïes verticales sur le côté, tandis que les feux arrière à diodes (LED), ont aussi, été redessinés.

A l’intérieur, le tableau de bord est nouveau et proche de celui de l’Evoque avec au centre un grand écran central tactile HD de 10,25 pouces et le combiné d’infodivertissement Touch Pro offre une utilisation facile et simplifiée. Le module inférieur sert à contrôler la climatisation et le choix des modes de conduite (Terrain Response 2). Le volant est semblable à celui de l’Evoque. Les sièges de la version S essayée, sont en cuir à réglage électrique, mais cette version S dispose aussi de la navigation, de la reconnaissance des panneaux routiers et du pack Online. En option, nous avions, le toit panoramique et de couleur noir, les jantes de 19 pouces, le déverrouillage sans clé, le volant en cuir avec insert Atlas, les tapis de sol, le Secure Tracker, la radio DAB+, les vitres arrière assombries, le réglage automatique des phares, les sièges chauffants électriques sur les 2 premières rangées et à réglage électrique à l’avant (y compris les appuie-têtes), le crochet d’attelage électrique et la 3ème rangée de sièges.

Ce Discovery Sport P200 AWD S était équipé d’un moteur Ingenium 4 cylindres en ligne à essence de 2 litres et de 200 ch, implanté transversalement et disposait d’un couple de 320 Nm (de 1250 à 4500 rt/min). Ses émissions de CO2 en cycle WLTP sont de 212 gr/km. Comme signalé, il y a une hybridation légère, mais peu perceptible et ce moteur est accouplé à la boîte automatique ZF à 9 rapports commandée par un levier très agréable. Le véhicule se révèle très confortable et agréable à conduire, mais on se demande un peu où sont les 200 ch car les reprises sont parfois laborieuses et il est nécessaire d’aller chercher les hauts régimes quasi tout le temps. On a aussi regretté les hésitations de la boîte automatique ainsi qu’un manque de dynamisme alors que la tenue de route est excellente et que ce 4×4 se révèle très sûr avec ses 4 roues motrices, ses très bonnes suspensions assorties d’un bon amortissement. Cependant, nous avons été déçu par la consommation, puisque nous avons consommé entre 10,5 et 11 litres aux 100 km.

Hors des sentiers battus, ce Discovery Sport demeure un Land Rover avec une excellente motricité, de bons débattements de suspensions, une garde au sol correcte (212 mm), le Terrain Response 2 très efficace et des angles caractéristiques de 25°, 30° et 20°(d’attaque, de sortie et ventral) corrects pour un tout chemin.

Le Discovery Sport P200 AWD Automatique est vendu à partir de44.600 Euros, mais la version « S » est facturée 50.300 euros. Notre modèle d’essai avait pour 10.454 Euros d’options pour arriver ainsi à un total de 60.754 Euros, ce qui est déjà un beau prix. En plus, sa consommation nous a paru trop importante. Heureusement, Land Rover sort actuellement la version PHEV (voir plus bas) du Discovery Sport. Cependant, nous avons apprécié son habitabilité (sans les sièges de la 3ème rangée), les capacités tout chemin, les équipements de sécurité, le confort de marche et l’excellente tenue de route qui en font un véhicule de choix pour une famille tant que l’on roule en bon père de famille.  

Discovery Sport PHEV (hybride rechargeable)

Ce 21 avril 2020, Land Rover nous a présenté la nouvelle version PHEV de son Discovery Sport, mais aussi du Range Rover Evoque qui dispose de la même base technique.

Le Discovery Sport PHEV s’appelle donc P300e AWD Auto. Il est équipé d’un moteur essence Ingenium 1,5 litres trois cylindres de 200 ch qui est accouplé à une nouvelle boîte automatique à 8 rapports. Ce moteur est associé à un moteur électrique de 109 ch qui est placé sur l’essieux arrière. La batterie lithium-ion de 15 kWh est située sous les sièges arrière. Le moteur électrique synchrone seul est capable de faire rouler le véhicule jusqu’à 135 km/h. Au-delà de cette vitesse, il est découplé et le moteur thermique prend le relais seul. Le moteur électrique peut néanmoins se réenclencher en douceur lorsque la vitesse revient sous les 135 km/h . Il est possible aussi d’avoir une autonomie électrique de 62 km et les émissions de CO2 sont de 36 g/km. La puissance totale culmine donc à 309 ch avec 540 Nm et la consommation WLTP en cycle mixte est de 1,6 l/100 km. Il pèse environ 150 kg de plus que la version essayée ci-dessus. Le temps de charge rapide de 0 à 80% se fait en 30 minutes. Il sera de 1h 24 avec une borne CA de 7 kW. Il sera évidemment possible de rouler en mode EV tout électrique, en mode avec le moteur thermique seul pour économiser la batterie et en mode hybride qui combine les deux avec l’aide du GPS pour optimiser l’efficacité sur chaque trajet.

Bien sûr , la transmission intégrale sera géré par l’ERAD qui s’occupe aussi d’avoir un freinage régénératif pour recharger la batterie et faire fonctionner le stop-start avec le générateur-démarreur.

Ce P300e AWD est équipé du simple Terrain Response et du HDC, mais ne dispose pas du All Terrain Progress Control (ATPC). Il devrait donc être un peu moins performant en tout chemin. Cela nous ne pourrons en juger qu’en faisant un essai.

Enfin, en ce qui concerne le prix, il sera disponible à partir de 50.650 Euros.l

LUC VANDERSLEYEN

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