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LEXUS est la marque de luxe de Toyota et le RX est arrivé sur le marché Nord-Américain en 1998. Il s’appelait « RX 300 ». Un an après, il arrivait sur le marché européen avec un V6 essence de 3.0 litres de 201 ch. La seconde génération est arrivée en 2003, mais ce n’est qu’en mars 2005 que Lexus l’a proposé en version hybride. Il s’appelait « RX 400h ». Celui-ci disposait d’un V6 de 3,3 litres et de 2 moteurs électriques pour une puissance combinée de 272 ch. Il consommait moins de 11 L/100 km avec des émissions de CO2 inférieures à 200 g/km.




La 3ème génération est arrivée en 2009 avec le moteur V6 de 3,5 de la version 100% essence qui développait 249 ch. Avec ses moteurs électriques, il avait une puissance de 299 ch. La consommation d’essence et les émissions descendaient encore un peu. En 2012, sa version restylée était présentée au Salon de Genève. Il recevait, alors une nouvelle grille de calandre fuselée avec un bouclier plus large et un spoiler sur toute la largeur. Lexus proposait pour la première fois, une version FSPORT afin de toucher une nouvelle clientèle. Enfin, la 4ème génération est arrivée à la fin de 2015 avec cette grande calandre trapézoïdale que nous retrouvons, depuis lors, avec quelques variantes sur toutes les Lexus. Le moteur était toujours un V6 de 3,5 litres, mais la puissance combinée passait à 313 ch. Enfin le 30 juin 2019, c’était le début mondial de cette 4ème génération restylée avec un peu plus de dynamisme dans le style extérieur et un intérieur plus fonctionnel. C’est cette dernière que nous venons d’essayer. La stabilité est améliorée grâce à une direction retravaillée. La sécurité et le confort sont aussi vu à la hausse avec des feux de route adaptatifs (AHS) et il y a aussi de nouveaux écran et pavé tactiles avec une nouvelle connectivité.




En allant chercher notre véhicule d’essai, nous découvrons notre RX 450h avec son imposante calandre trapézoïdale et ses phares effilés tandis que l’arrière descend vers le hayon lui donnant beaucoup de dynamisme. Bien sûr, c’est une version hybride comme toutes les Lexus vendues en Belgique depuis quelques années. Il est équipé d’un beau moteur essence V6 de 3456 cc à 24 soupapes d’une puissance de 262 ch à 6000 tr./min avec un couple de 335 Nm à 4600 tr/min qui est associé à 2 moteurs électriques. Celui de l’avant dispose de 167 ch avec 335 Nm et celui de l’arrière en a 68 avec 139 Nm. La puissance totale est de 313 ch. Cet ensemble est associé à une boîte E-CVT et à une transmission All-Wheel Drive. Le constructeur annonce une vitesse de pointe de 200 km/h et une consommation mixte de 7,6 à 8 l/100 km.




Dès que nous mettons notre RX en route, le tableau de bord s’illumine, mais le Lexus reste silencieux et nous démarrons avec les moteurs électriques. Très vite le moteur thermique se mettra discrètement en route. La petite batterie Ni-MH ne permet, en effet, que de parcourir 2 ou 3 km en 100% électrique. La position de conduite -réglable électriquement- est confortable et les commandes sont bien disposées. L’habitacle est de haut niveau sans être très luxueux, mais très bien équipé. Il offre aussi beaucoup d’espace, mais manque d’originalité. L’insonorisation est très efficace tandis que la boîte CVT fonctionne parfaitement. Ce qui contribue aussi au confort. Les palettes au volant permettent de descendre « les rapports » et d’avoir un excellent frein moteur.





Sur la console centrale, entre les sièges, une mollette tournante permet de sélectionner les modes de conduite : ECO, NORMAL, SPORTS S et SPORT S+. Un mode « Customize » permet de personnaliser moteur, système hybride, châssis et climatisation. Cette version FSPORT a une suspension variable adaptative qui contrôle la force d’amortissement des 4 amortisseurs en réponse directe du style de conduite et cela avec des barres haute performance à l’avant et à l’arrière. De plus, la technologie E-FOUR -les 4 roues motrices- contribue à la bonne efficacité du châssis et aux bonnes performances sur routes sinueuses. Les reprises sont à la hauteur, mais ce grand SUV de 2,2 tonnes n’est pas fait pour une conduite sportive. Il est parfait pour les longs trajets autoroutiers où avec son hybridation très aboutie, il se montre peu gourmand en carburant. En ville, grâce à la position de conduite haute, la bonne visibilité et sa bonne maniabilité, il se conduit facilement. Et cela malgré sa longueur de 4,9 m et sa largeur de plus de 2 mètres. Cependant, ce RX 450h reste en toutes circonstances, serein, efficace, très sûr mais sans grand caractère. Il faut se mettre en mode sport pour disposer d’un peu de dynamisme. En toutes situations, il reste très silencieux et terriblement discret.




Hors des sentiers battus, il se comporte comme un tout chemin malgré sa bonne garde au sol de 195 mm et sa bonne motricité. Il faudra éviter les chemins trop accidentés. Par contre, il sera très efficace et offrira une bonne sécurité sur route glissante et sera excellent sur les routes enneigées des sports d’hiver.





Conclusion : Le grand SUV de Lexus est un véhicule confortable, habitable, performant et relativement économique avec son hybridation efficace, nous avons consommé entre 9,2 et 9,8 litres/100 km. Il conviendra très bien au bon père de famille qui ne cherche pas le plaisir de conduite, mais un véhicule sûr, spacieux, respectueux de l’environnement et économique à l’usage.





Le prix de cette version FSPORT est de 82.900 Euros. A noter qu’elle dispose de jantes de 20 pouces, d’une calandre spécifique, d’un toit ouvrant électrique basculant/coulissant, d’un garnissage de cuir pour les sièges, d’un écran tactile de 12,3 pouces, du système audio Mark Levinston Premium et du Lexus Premium Navigation.
On notera aussi qu’il existe une version « longue » de ce RX 450h afin de pouvoir disposer de 2 places supplémentaires.
LUC VANDERSLEYEN
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