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Arrivé en 1994, le KIA SPORTAGE, qui dispose, aujourd’hui d’une garantie de 7 ans, est aujourd’hui bien connu des automobilistes. A son arrivée, il s’apparentait à un petit break avec d’épais boucliers en matière synthétique qui se prolongeaient sur les bas de caisse, et n’inspirait aucun dynamisme. Avec cette 5ème génération, apparue à l’automne 2021, il change complètement de style et se présente comme un SUV compact au style moderne, épuré et relativement dynamique. Bien sûr, son cousin, le Hyundai Tucson avec lequel il partage sa base technique est arrivé, lui aussi, un peu plus tôt, avec un style plus affirmé. Le nouveau Sportage est transfiguré avec une grande calandre qui lui donne des allures de félin avec sa signature lumineuse en forme de boomerang et son large maillage. Il a maintenant plus de caractère, tandis que sa poupe, plus inclinée, intègre un becquet de toit et un spoiler. Et comme de plus en plus souvent, aujourd’hui, les feux arrière sont reliés tandis qu’avec ses 2 tons, il a un bouclier, de couleur noire, qui semble un peu en retrait. Les flancs, eux, plus creusés, sont aussi soulignés de noir, avec un vitrage affiné à l’arrière et un épaulement plus large contribuant à rendre son allure plus dynamique.

PRESENTATION DE CE KIA SPORTAGE GT Line PHEV :

L’habitacle n’est pas en reste avec une planche de bord qui se distingue par une grande dalle numérique incurvée qui comprend 2 parties. Face au conducteur on trouve le combiné d’instrument digital de 12,3 pouces tandis que la partie centrale, de même dimension, est réservée à l’infodivertissement et au GPS. La plupart des boutons physiques ont disparu, tandis que les bouches d’aération sont bien intégrées dans les lignes de la planche de bord qui se prolongent devant le passager. Sur la console centrale, disposée à bonne hauteur, on retrouve la commande de boîte rotative, le bouton de marche/arrêt, la commande des modes de conduite et du choix entre hybride ou électrique, mais aussi les commandes de chauffage ou de refroidissement des sièges. Bien sûr, le noir domine, mais l’ensemble respire la qualité avec des plastiques moussés, des inserts alu et du cuir avec surpiqûres. L’équipement est complet avec tout ce qu’il faut pour la sécurité et le confort, avec notamment le toit ouvrant panoramique, la caméra 360°, la hi-fi Harman Kardon ou le hayon à commande électrique. Les dossiers des sièges arrière s’escamotent aussi automatiquement. 

Du côté de la mécanique, nous disposons d’un moteur 4 cylindres essence de 1,6 l de 180 ch avec un couple de 265 Nm à 1500 Tr./min. Il est associé à un moteur électrique de 91 ch et 304 Nm de couple intégré à la boîte de vitesse auto à 6 rapports pour arriver à une puissance totale de 265 ch avec un couple de 350 Nm. La batterie lithium-ion a une capacité de 13,8 kWh. Bien sûr, la caisse est autoporteuse et les suspensions de type McPherson à l’avant et à essieu multibras à l’arrière disposent de ressorts hélicoïdaux. Les freins sont à disques ventilés à l’avant et à disque à l’arrière et ici, la transmission est 4×4 permanente avec un vrai arbre de transmission.

EN ROUTE AVEC CE KIA SPORTAGE GT Line PHEV :

Nous trouvons facilement une bonne position de conduite grâce au siège très confortable à réglage électrique et nous démarrons en douceur. D’emblée, nous apprécions le bon confort général et nous évoluons en silence avec…le seul moteur thermique. En effet, la voiture nous a été remise batterie entièrement vide. Le moteur thermique est seul pour mouvoir ce véhicule de près de 2 tonnes. Certes, la batterie conserve un minimum d’énergie et en récupère au freinage pour apporter un très modeste soutien au démarrage et dans les reprises. Malheureusement cette situation se ressent sur notre consommation puisque pour le petit trajet que nous avons fait en ville pour ramener le véhicule chez nous, la consommation a été de plus de 8,5 litres. Et dans ce cas, notre Kia n’offre aucun dynamisme…. Nous sommes à Bruxelles et les bornes de recharge, de faible capacité, sont, de plus, tributaires de leur environnement. Il nous a fallu 4 heures -3,6 kW disponibles sur une borne de 11 kW- pour faire le plein de cette petite batterie. 

Enfin, le système nous indique une autonomie électrique de 56 km. Nous pouvons nous permettre de reprendre nos activités et de partir sur la route après avoir fait une dizaine de kilomètres en ville. D’emblée, nous voyons que sur autoroute, la batterie se vide rapidement et l’autonomie dans ces conditions ne va pas au-delà des 45 km. Nous sélectionnons, donc, le mode « hybride », qui se montre très efficace. D’un autre côté, nous nous rendons compte que l’alerte de franchissement de ligne est trop intrusive et que le régulateur de vitesse semble un peu paresseux car les reprises ne se font pas spontanément tandis que le freinage est trop anticipé. Nous remarquons aussi que même en ayant choisi le mode électrique (EV), le moteur thermique est relancé lors des reprises et des accélérations. Comme le Hyundai Tucson PHEV essayé au printemps, le système donne priorité à l’électricité en ville et à faible vitesse, mais le moteur thermique veille en permanence. De son côté, le mode(HEV) ne sollicitera le moteur électrique qu’en cas de besoin et le moteur thermique contribue à recharger, modestement, la batterie. Il nous faut donc adopter une conduite de bon père de famille et oublier tout dynamisme sauf pour de modestes reprises. Ainsi, le moteur électrique intervient pour réduire, de manière sensible, la consommation de carburant. 

Si le mode « Eco » est particulièrement passif, le mode « Sport » est à privilégier sur route. Malgré cela, on se demande où sont les 265 ch. Les mouvements de caisse sont bien maîtrisés, mais il faudra rester prudent en courbe afin de garder une conduite rassurante. Les freins et la direction demandent un peu d’habitude, par contre, latransmission intégrale offre une très bonne motricité. C’est au volant, aussi que l’on remarque que l’ergonomie n’est pas optimale. Ainsi pour changer la température ou régler le volume de la radio qui utilisent la même molette, il nous faut quitter la route des yeux. D’un autre côté, il y a des petites attentions bien pensées comme l’avertissement du conducteur distrait que le véhicule situé devant a démarré. De même, lors du passage dans un tunnel, le recyclage de l’air se met automatiquement en fonction… Et puis on dispose d’une image de l’angle mort dans les compteurs du combiné d’instrument lorsqu’on enclenche un clignoteur. Astucieux ! 

LA CONSOMMATION ET LE PRIX DE CE KIA SPORTAGE DE 5ème GENETATION :

On l’a vu, notre Sportage est un véhicule PHEV et il dispose, avec ses 2 moteurs, d’une puissance de 265 ch lorsque la batterie est chargée. En la rechargeant tous les jours, notre consommation moyenne a été de 5,3 l/100 km et notre autonomie en électricité a été d’environ 57 km en ville. Du côté de son prix, ce KIA SPORTAGE GT-Line PHEV de 265 CH avec BVA6 coûte 51.190 Euros, mais, il y a déjà un PHEV à 47.690 Euros. Il y a aussi quelques OPTION :

  • Pack Premium : 1.700 Euros avec sellerie spécifique
  • Système audio Harman Kardon
  • Mémoire pour siège conducteur
  • Sièges ventilés à l’avant
  • Toit panoramique : 1.200 Euros
  • Carrosserie bi-ton : 1.200 Euros

Soit un total de 4.100 Euros pour les options. Le total est, donc, de 55.290 Euros.

LES TAXES :

 BruxellesWallonieFlandre
Taxe de mise en circulation2.478€2.478€ 46,23€
Taxe de circulation annuelle296,47€296,47€147,05€
Eco malus/0€/
Les +Les –
Mode EV efficace
Qualité des finitions
Comportement et confort
Consommation
Habitabilité
Autonomie électrique correcte
Manque de dynamisme
Aides à la conduite intrusives
Ergonomie perfectible
Sensation freins et direction
Boite CVT

LUC VANDERSLEYEN

Mise en page : Nicolas Vandersleyen 

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