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C’est à la fin de 2017 que Hyundai a mis sur le marché son petit SUV que l’on pouvait acquérir avec des moteurs thermiques : essence et diesel, mais aussi d’emblée en full électrique. Ce petit SUV au style plutôt sympa est, donc disponible avec un moteur essence d’1.0 l T-GDI Air de 120 ch avec boîte manuelle à 6 rapports, ou avec un 1,6 l T-GDI 7-Dct de 177 ch, mais aussi en diesel avec le 1,6 l CRDi Air de 115 ch ou avec 136 ch et la boîte 7-DCT. Seule la version essence la plus puissante en version Sky est disponible en quatre roues motrices. En électricité l’acheteur a le choix entre l’Electric Twist 39,2kWh de 136 ch ou l’Electric Twist TechnoPack 64kWh de 204 ch. Depuis le début de cette année 2020, le constructeur coréen a mis aussi sur le marché une version hybride auto-rechargeable appelée 1.6 GDI Hybrid 6-DCT Twist (ou Sky) de 141 ch. C’est cette version « Sky » que nous venons d’essayer pour vous.




Assez compact, le Hyundai Kona ne mesure que 4,17 m pour une largeur d’1,80 m et une hauteur d’1,57 m. C’est certes un SUV, mais on n’a pas vraiment une position de conduite surélevée. Le moteur d’1,6 litres atmosphérique de type Atkinson (qui privilégie le rendement plutôt que la puissance) développe 105 ch (77kW) à 5700 tr./min avec un couple de 147 Nm à 4000 tr./min. Son moteur électrique dispose de 43,5 ch (32 kW) de 1800 à 2500 re/min avec un couple de 170 Nm à 1800 tr./min. En puissance cumulée, ce petit SUV développe 141 ch (104 kW) à 5700 tr/min avec un couple de 265 Nm. Cet ensemble est accouplé à une boîte robotisée à 2 embrayages et 6 rapports.




La batterie de type Lithium-ion polymère est de seulement 1,56 kWh de capacité. L’électricité seule ne peut être utilisée que sur très peu de km, à très faible charge et à une vitesse inférieure à 70 km/h. Les émissions de CO2 sont de 90 g/km. Des palettes aux volant permettent de choisir ses vitesses notamment pour freiner sur les moteurs (même si cela n’est pas aussi efficace que sur un modèle plug in hybride) et un mode sport, en basculant le levier de vitesse vers la gauche, permet d’avoir un peu plus de réactivité. L’habitacle est assez bien insonorisé et il est parfois difficile de savoir si le moteur thermique est en action.








Avec une bonne position de conduite, ce Kona a une excellente ergonomie, mais comme dans l’Ioniq, si les assemblages sont impeccables, les matériaux sont peu valorisants. Le volume du coffre, lui, est plutôt modeste avec ses 327 dm³, mais en rabattant les dossiers des sièges arrière, on peut arriver à 1.143 dm³. Son accès est lui aussi assez haut. Il n’empêche, l’équipement est complet, la sellerie est en cuir et il y a même un affichage tête haute qui apparaît sur un plexi entre le combiné d’instrument et le pare-brise. Nous aurions préféré qu’il soit plus haut…





En ville, ce petit SUV se comporte bien, mais il hésite parfois au démarrage ou dans les reprises. Sur route, il se comporte bien avec une excellente tenue de route en se montrant rassurant dans les virages, malgré ses seules roues avant motrices. Cependant, comme la plupart des hybrides, il convient de le mener en bon père de famille, il n’aime pas d’être brusqué. Bien sûr, de nombreuses aides à la conduite rendent les choses faciles, même si le Lane Assist se montre parfois un peu brutal. Ce petit SUV peut sortir de l’asphalte pour parcourir de bons chemins de terre. Il est trop bas et a un angle d’attaque trop faible pour prétendre au moindre « franchissement ». De plus, il n’est pas disponible en 4 roues motrices.




Du point de vue de la consommation, nous avons noter une consommation moyenne de 5,9 l/100 km ce qui n’est pas mal, le constructeur annonçant 3,9 l/100 km. En ce qui concerne son prix, la version « Sky » essayée est affichée à 33.449 Euros tandis que la version Twist de base est proposée à 27.519 Euros. Chez Hyundai, il n’y a pratiquement pas d’options.



LUC VANDERSLEYEN
Mise en page : Nicolas Vandersleyen