Luc Vandersleyen
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La Jeep a été inventée par Bantam à la demande de l’armée américaine, mais c’est Willys qui a eu la commande en 1941 car Bantam était un trop petit constructeur. WIllys a dû être aidé par Ford car il fallait construire très vite pour gagner la seconde guerre mondiale. A la fin du conflit Willys a produit les CJ (Civilian Jeep), pour le marché civil, avec les années on est passé de la CJ 2 à la CJ 10. -La CJ-1 était en fait la Willys MB qui a été construite pour le marché civil dès le mois de mai 1944-. En 1987 La descendante prend le nom de Wrangler associée à 2 lettres : YJ. Fin 2018, le constructeur américain repris par Fiat, entretemps, nous a présenté la 4ème génération de la Wrangler qui s’appelle, maintenant JL. Elle est disponible en 2 ou en 4 portes et suivant 3 degrés de finition : Sport, Sahara et Rubicon. Cependant, le constructeur propose des motorisations spécifiques pour le marché européen. Cette nouvelle Wrangler est disponible chez nous avec un diesel de 2.2 Multijet II de 200 ch ou avec un 4 cylindres essence de 2.0 litres turbo de 272 ch, tous deux associés à une boîte auto à 8 vitesses.

Notre véhicule d’essai était une Wrangler Sahara Overland 2.2 Multijet. C’est donc la version la plus luxueuse.

La carrosserie a été subtilement retouchée. Par contre, les phares ronds, la calandre à sept fentes, les passages de roue trapézoïdaux, les charnières apparentes, le pare-brise rabattables ou les portes amovibles ont été conservés. Cependant la calandre est plus moderne avec des phares LED qui empiètent légèrement sur les fentes latérales. Le pare-brise est plus incliné. Quant au toit, le client a le choix entre 3 possibilités : le toit Sky en tissus enroulable électriquement sur toute sa longueur, le top Sunrider, rigide, qui peut être démonté et le top Freedom, un hard top démontable en 3 parties que l’on peut mettre dans le coffre.

A l’arrière, les feux ont été redessinés et la roue de secours abaissée pour une meilleure visibilité. A noter que la Wrangler s’est allongée de 11 cm et qu’elle est un peu moins lourde avec ses 2065 kg

Bien sûr l’intérieur a aussi été redessiné et d’ailleurs, de façon assez impressionnante. Les matériaux de l’habitacle sont de meilleure qualité tandis que les sièges sont plus confortables. Il y a une nouvelle planche de bord avec un écran LED de 7 pouces qui vient prendre place au centre du combiné d’instrumentation entre les 2 compteurs  (digitaux) tandis que la console centrale reçoit un écran tactile de 8,4 pouces pour l’infodivertissement, mais aussi le GPS et les informations « Off Road ». L’ensemble est résolument moderne et les nouvelles commandes de boîte et de transmission ont été repositionnées. Autre révolution, si on peut toujours rouler en 2 roues motrices propulsion, on peut aussi évoluer en toutes circonstances en 4 roues motrices –traction intégrale donc- ce qui améliore très sensiblement la tenue de route de la Wrangler. Bien sûr, il y a toujours une gamme de vitesses courtes  avec un rapport de 2,72/1. A noter que la transmission est ici une Command-Trac (on peut passer de 2 à 4 roues motrices en roulant à moins de 100km/h).

Du côté de l’équipement de sécurité, la Wrangler n’est pas en reste avec la détection des angles morts, la détection de mouvements à l’arrière, l’aide au stationnement avant et arrière avec guidage dynamique, l’assistance au maintien de voie, le cruise control adaptatif etc…

Du côté de la motorisation, le nouveau moteur diesel dispose de 200 ch avec un couple de 450 Nm à 2000 tr/min et est couplé à une boîte auto à 8 rapports. Ensemble, ils forment un combiné très performant. Dès le départ, on apprécie la bonne insonorisation, mais aussi la très bonne réactivité. La Wrangler se montre plus dynamique et on gagne aussi beaucoup en confort et en agrément de conduite. Bien sûr la Wrangler est avant tout un tout terrain et le constructeur a conservé les ponts rigides ce qui se ressent en tenue de route. Cette dernière est « flottante », la direction est imprécise et cela demande un peu d’habitude sur route. Sur le terrain, par contre, elle est impressionnante d’efficacité avec notamment le contrôle de traction et le Hill Descend Control dont la vitesse est réglable de 1 à 18 km/h. Ici aussi le confort d’utilisation a bien progressé.               

Jeep a parfaitement bien réussi son évolution et son tout terrain est toujours aussi efficace tout en étant bien modernisé et en répondant aux dernières normes. Malheureusement cela a un coût puisque la Jeep essayée coûte 53.200,00 Euros. D’autre part, la consommation annoncée par le constructeur est de 7,4 litres/100 km, mais nous avons consommé 9,5 litres ce qui est mieux que la génération précédente avec laquelle nous avions consommé 11,9 l. A noter que les émissions de CO² sont de 195 g/km.

Notons enfin que la version « Rubicon » de la Wrangler est plus axée sur le franchissement avec notamment un rapport de réduction de 4.0 : 1 pour la gamme courte, deux blocages de différentiel électriques et une déconnexion de la barre stabilisatrice avant électrique.

ACTUALITES JEEP :

Le 10ème SEMA SHOW s’est tenu à Las Vegas du 05 au 08 novembre dernier.

Les SEMA Awards, créés en 2010 sont la récompense ultime des fabricants d’équipement d’origine du SEMA Show, mettant en lumière les véhicules les plus attractifs visant à présenter et lancer les pièces détachées.

C’est à nouveau et pour la 10ème fois consécutive que les exposants du SEMA Show ont élu la Jeep Wrangler 4×4/SUV de l’année. En effet, la Jeep Wrangler reste un choix privilégié pour la personnalisation en tout genre.

La JEEP lauréate était une Wrangler Rubicon personnalisée et préparée avec des pièces Jeep Performance Parts de Mopar.

Luc VANDERSLEYEN

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